MALI/PAYS DOGON - 4ème jour : BEGNEMATO et BANDIAGARA - RETOUR EN FRANCE

Dimanche 20 janvier 2008 - village de BEGNEMATO et RETOUR

Lever à 7 h. Beau levé de soleil sur la roche qui s’embrase. Petit déjeuner à 8 h dehors sur une petite table. Il y a du vent et je mets mon Kway. Je me sens bien. Nous avons du pain Dogon qui est réchauffé (mini-baguettes denses de 20cm sur 4) et du nescafé. Je me promène dans le village et en passant devant la maison de Michel, il me dit « ma femme va à la messe avec les enfants (4), tu veux les accompagner » - j’y vais avec plaisir. La chapelle est déjà pleine, beaucoup de femmes et enfants et des hommes. Des tambourins sont utilisés devant et des hommes lisent à leur tour un extrait des évangiles – le curé officie – c’est émouvant. Ils chantent. Je fais une petite vidéo.

                      LA MESSE A BEGNIMATO

Je fais un tour et reviens au moment de la sortie de la messe : les enfants jouent, les adultes bavardent = beau dimanche je suppose.

Je rencontre les jeunes danseuses de la veille en pagne de coton coloré et coiffures décorées de coquillages. Je fais des photos qu'elles semblent apprécier.

Je retourne dans les rochers du village avec BOZO et découvrons quelques masques posés là : KANAGA, WALO, statuettes bras levés, destinés aux rituels et que les femmes manstruées n’ont pas le droit de toucher. Belle vue sur la faille et ses plantations d’oignons. Le village vit de la culture et de l’élevage et va assez facilement en ville, à BANDIAGARA (environ 20 km), pour acheter les produits indispensables. 

Voilà la fin du voyage en Pays Dogon. Nous quittons le village à pied pour rejoindre un hameau où le 4 x 4 viendra nous chercher – nous traversons des champs de blé moissonnés.

Le véhicule arrive à 13 h et nous emmenons le fils du chef du village de ENDE qui doit aller à BANDIAGARA. Sur la route, nous nous arrêtons pour visiter un village animiste (pas d'autres religions)  assez banal. BOZO me dit qu'il y a des quartiers où il ne veut pas aller car trop délicats et nous rencontrons une femme qui se plaint car son village n'est pas aidé par les organismes ni les touristes - elle dit qu'ils sont délaissés....Je n'ai pas très bien compris.

Retour à MOPTI, je fais un détour pour revoir le bord du fleuve du côté réservé à l’administration pour avoir une dernière vision avec le soleil couchant.

   

Retour à l’hôtel YA PAS DE PROBLEME : douche, faire les bagages car demain lever à 5 h 30 pour prendre l’avion de 8 h. Dernière soirée au restaurant de la terrasse du 2ème étage où je retrouve les deux amies italiennes qui sont rentrées de TOMBOUCTOU la veille, enchantées par le désert. Elles vont partir demain à 10 h avec BOZO pour une semaine en pays Dogon. Je les envie déjà.

Il y a un groupe de musiciens et une chanteuse dans la salle, belle soirée avant de partir et BOZO qui est rentré chez lui revient tout de blanc vêtu ainsi que son turban pour passer la soirée avec nous. Une des serveuses va danser avec la chanteuse, ainsi qu’une autre – quel talent pour se déhancher !! Plus jeune, j’y arrivais presque.

Je vais me coucher à 22 h

Lundi 21 janvier 2008

Lever à 5 h 30 – c’est dur !! Je saute dans mes vêtements. BOZO arrive et nous partons dans une voiture avec un couple de touristes pour l’aéroport où je prendrai un café et une tartine quand même. Les touristes font la queue dans la pagaille pour enregistrer les bagages et vérification des passeports. Petit aéroport où nous, les touristes, attendons notre avion (AIR MEDITERRANEE affrêté par POINT AFRIQUE) qui ne tardera pas et le vol du retour sera très agréable avec survol du SAHARA (souvenirs…) et des Alpes enneigées.

                                                

Vais-je reprendre mon masque ?